Notre site utilise des cookies nécessaires à son bon fonctionnement. Pour améliorer votre expérience, d’autres cookies peuvent être utilisés : vous pouvez choisir de les désactiver. Cela reste modifiable à tout moment via le lien Cookies en bas de page.

Tout accepter Tout refuser Configurer


 

60. Le Colonel Oiseau (de Hristo Boytchev)

Mise en scène Jean-Louis Robert - Lyon
Une fois n'est pas coutume, le spectacle de ce soir n'est pas joué par une troupe officielle et connue. Il s'agit d'un atelier théâtre comme il en existe beaucoup aujourd'hui, dans une école de théâtre dont nous tairons volontairement le nom. Nous ne retiendrons que celui de Jean Louis ROBERT, enseignant dans cette école qui a relevé le défi d'un de ses élèves de mettre en scène « Le COLONEL OISEAU » de l'auteur Bulgare Hristo BOYTCHEV. Pas de dossier de presse pour présenter cette pièce, juste l'avis d'un spectateur...

{« Ce jour là, nous étions assis au premier rang, et sans vraiment le savoir, en lisière de l'annexe d'un hôpital psychiatrique abandonné, au fond d'une forêt dans les Balkans. Le grand enfermement des corps et des esprits devant nous, à portée de mains. Dès que le premier personnage arrive suivi par le médecin psychiatre, le choix du metteur en scène apparaît clairement : il s'agira bien de parler du dedans et du dehors. Et des passerelles à jeter. Une télévision ressassant le même journal télévisé, des loups qui hantent la forêt, une garnison militaire pas très loin, le manque d'intimité... Le psychiatre tente d'utiliser le téléphone pour joindre un monde qui est sourd. Dans cette pièce s'emboîtent plusieurs histoires ; un peuple méprisé et instrumentalisé dans le grand jeu géopolitique, un petit pays abandonné par l'Europe des riches, enfin, celle des exclus, qu'elle qu'en soit la raison. Nous sommes très loin de la fable politique convenue grâce à la lisibilité de la mise en scène , de la place des personnages. Un travail rigoureux sur l'espace accompagne le trajet mental du psychiatre qui va ,peu à peu rejoindre les rêves insensés de ses compagnons.

La performance des comédiens, de jeunes amoureux du théâtre, est superbe. Ils ne crient pas, traitant de la folie sans jamais sortir de l' émotion, toujours loin des décibels. Ce jour là, dans la salle, l'humain était de tous les instants. »}

Nous avons vu...

... et avons été fortement émus par l'émotion dégagée tout au long de l'interprétation de ces jeunes comédiens, par la manière dont ils nous montrent que celui qui n'est « pas normal », ce n'est pas toujours celui que l'on croit ...


HAUT